Category: Histoire
Reprendre la séquence, rejouer le scénario : antinomies du temps abstrait / temps fictif dans le jeu vidéo à narration historique
Le 7 mai, 2021, j’ai livré une communication sur la rejouabilité dans les jeux vidéo et ses effets sur la perception de l’histoire à l’occasion du 88e congrès de l’ACFAS, dans un colloque multisectoriel organisé par Simon Dor de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et Julien Bazile de l’Université de Sherbrooke, intitulé « Contrôler le
Le « commerce étranger » à Montréal : construction discursive de la ville-frontière par trois intendants de la Nouvelle-France, 1720-1730
Le 18 octobre, 2019, j’ai présenté un aperçu de mes recherches sur le commerce des fourrures en Nouvelle-France à l’occasion de la 72e édition du congrès de l’IHAF, portant sur le thème des frontières. Je reproduis, ici-bas, le texte de cette allocution dans son intégralité, avec un appareil critique en ajout. Dans mon mémoire de
L’explorateur Cavelier de La Salle à Saint-Boniface (Manitoba)
Le 5 novembre dernier, j’ai présenté ma conférence sur l’explorateur Cavelier de La Salle à l’Université de Saint-Boniface, au Manitoba (Canada), devant un public francophone de passionnés d’histoire. L’événement, programmé à titre de conférence du midi, fut parrainé par l’Université de Saint-Boniface, le Centre du Patrimoine de Saint-Boniface, et l’Association francophone pour le savoir (section
Conférence Cavelier de La Salle : début d’une aventure
Le 10 octobre, 2017, à l’invitation de la Société historique Cavelier de La Salle, j’ai donné ma première conférence d’historien sur le célèbre explorateur français René-Robert Cavelier de La Salle, « découvreur » du delta du Mississippi. Cette conférence s’est déroulée au Théâtre du Grand Sault du Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux, dans l’arrondissement de ville
Traite des fourrures : la saga d’un commerce transfrontalier
« Il n’existe aucune synthèse contemporaine sur le commerce des fourrures qui égale celle de [Harold] Innis, peut-être parce que le « commerce des fourrures » ne semble plus être un sujet en soi. »[1] À supposer, comme le soutient ici Allan Greer, qu’une pareille synthèse soit peu envisageable aujourd’hui – pour des raisons que
Et Colbert créa l’économie nationale
Avant l’économie moderne, il y avait le doux commerce. En vrai, le doux commerce c’était plutôt la guerre par d’autres moyens: la bourse, l’industrie, l’échange. La contrebande généralisée, même. Et la Marine pour faire débloquer le tout, quand commercer contre son voisin tournait au vinaigre. Il y eut, en effet, de longs et ennuyeux siècles
Jean Talon, l’intendant « vedette » de la Nouvelle France
Jean Talon. Célèbre intendant de Nouvelle France, architecte d’une colonie de peuplement d’allégeance française. Pour les canadiens-français après la Conquête, rare symbole d’un représentant de la couronne française qui sut tenir leur sort à cœur, à titre de devoir personnel. Désormais passé dans l’Histoire comme grand commis royal soucieux de faire rayonner la France outre-mer,
La Marseillaise Riel
Canayens, canayennes, fils et filles du pays outragé, connaissez-vous la Marseillaise Riel? Depuis lure, la légende de Louis Riel plane dans les cieux de ma conscience patriotique. Louis Riel, ce fou de Dieu, père fondateur du Manitoba, dit-on. Porte-étendard, avec son acolyte Gabriel Dumont, de la nation métisse de l’ouest canadien, contre la fourberie d’un Dominion